Votre domaine de Rivaz
Didier Imhof
un vigneron passionné
Les vins de Lavaux
...où les parchets de la famille Didier Imhof se plaisent à s'épanouir
Nichés au coeur d'un Lavaux généreux, les parchets de la famille Didier Imhof se plaisent à s'épanouir sur les pentes abruptes sillonnées par les murs ancestraux.
Vous serez conquis par le raffinement, le fruit et la fraîcheur qu'offre le St-Saphorin. Le racé, les caractères brûlés, de miel, le fruit et la finesse que votre palais découvrira avec le Dézaley, tous deux sous l'appellation Grand Cru.
Puis, vêtu d'une magnifique robe rouge rubis, un nez intense aux douces notes de cassis et de cerises noires, les 4 Cépages, assemblages de Diolinoir, merlon, sirah et pinot, vous offrira un nez intense et une belle structure en bouche. Vin de tradition familiale, son élevage en barrique lui confère des tanins subtils.
Quant au Gamaret-Garanoir, élevé en barrique, d'une couleur rubis foncé, d'une structure en pleine bouche et aux notes confites, girofle et petits fruits, il ne pourra que vous réjouir et s'épanouir en compagnie de belles viandes rouges.
Un vignoble millénaire
Classé au patrimoine mondiale de l'UNESCO
Du coteau inculte et broussailleux qu’il a été pendant des millénaires, l’homme a façonné un vignoble qui fait face au lac Léman et aux Alpes.
Terre gorgée de soleil, le vignoble de Lavaux est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis juin 2007. L’harmonie majestueuse qui s’en dégage capte le regard. Sur une pente abrupte, l’homme cultive depuis des siècles une vigne plantée sur des terrasses aménagées à force de patience et d’obstination.
Découvrez ce paysage d’une exceptionnelle beauté!
Dès le XIe siècle, Lavaux se constitue petit à petit grâce aux donations faites aux évêques de Lausanne. C’est ce qui arrive en 1079, lorsque Lutry, Chexbres et Corsier deviennent des possessions lausannoises. Ces trois lieux s’affirmeront être avec le temps les confins du territoire de Lavaux.
Au XIIe siècle, la vigne existe déjà à plusieurs endroits de Lavaux. Une vigne est même déjà mentionnée en 997 à Lutry. Mais c’est sous l’action conjuguée des évêques de Lausanne et des moines cisterciens et prémontrés que Lavaux va se transformer en une terre viticole emblématique du canton de Vaud. Cette forte présence des moines donne une dynamique extraordinaire au défrichement et au terrassement de la région de Lavaux.
La construction de « charmus », ces terrasses construites à flanc de coteau, apparaît dans les documents en 1331. Ce travail harassant, exigeant temps et main-d’œuvre, n’est pas réalisé de manière systématique. Une grande partie des terrasses des domaines prestigieux du Dézaley, du clos-des-Abbayes et du Clos-des-Moines est achevée tardivement, entre 1750 et 1830.
Rapidement, les moines font appel à des forces indigènes pour entretenir les vignes. Le vigneron-tâcheron est à la fois transporteur, terrassier, mineur, maçon, tonnelier et caviste. Il complète même ses revenus en s’adonnant à l’agriculture.
La vigne survit à l’introduction de la Réforme. Les nouvelles autorités bernoises mesurent bien l’importance de l’activité viticole et mettent en place, dès 1706, une administration qui lui est spécifique : la « Chambre des vins ». Les vins de Lavaux ont acquis leurs lettres de noblesse et sont reconnus comme produits de référence au sein de la Confédération helvétique. Ils sont désormais exportés vers l’Italie, la Hollande et l’Allemagne.
Source : COUTAZ, Gilbert, « Histoire de l’an 1000 à 1798 », in Lavaux, Vignoble en terrasses face au lac et aux Alpes, Dossier de candidature de Lavaux au patrimoine mondial de l’UNESCO, Cully, Janvier 2006, pp. 134-142.